InfoLettre du mois de Mai

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Wiyan wakon, les saintes femmes Lakota
par Tilda Long Soldier, Lakota Oglala, avec Mark St Pierre

« Dans les récits de la Création, chez les Indiens des Plaines, les femmes jouent des rôles de premier plan, en tant que personnages « positifs » ou « négatifs », quand elles n’ont pas ces deux aspects. Ces peuples conçoivent et honorent le côté féminin de la Création dans toutes ses manifestations.

Parmi les Indiens, il en est qui, dans leurs rêves, apprennent qu’ils sont l’objet d’un choix divin pour être guérisseurs. Parce que les hommes et les femmes sont également capables d’avoir des rêves sacrés, profonds et complexes, une personne laïque peut ainsi être élevée à l’état de sainte.

Dans les Plaines du Nord, les Indiens furent un peuple de chasseurs. Ils cueillaient des plantes pour se soigner et se nourrir, et chassaient le bison et le cerf lors des grandes migrations. Les neiges de l’hiver, la sécheresse, le changement des flux migratoires des animaux, les tornades, la maladie, parfois même la famine, tout cela faisait partie de la vie. La Créateur et les forces spirituelles de la nature s’associaient pour aider les humains à survivre.

Par leurs visions et leurs rêves, des hommes et des femmes avaient le pouvoir de prédire le temps qu’il ferait et même de le modifier par des prières appropriées. Ils prévoyaient, guidaient parfois les transhumances comme celles du bison. Pour cela, ils communiquaient avec l’esprit tutélaire de l’animal dont ils se nourrissaient. Ceux qui en rêvaient devenaient des interprètes sacrés et intercédaient auprès des esprits (c’était les saints-hommes et saintes-femmes).

Passé le temps de la maternité, passée la ménopause, les femmes Lakotas peuvent aisément se mettre au service de leur peuple sur le plan spirituel, et notamment exercer leur pouvoir de guérisseuses. Quelle que soit cette vocation, guérison par l’intermédiaire des esprits, des plantes ou de prophéties, c’est à ce moment-là qu’elles sont en pleine possession de leurs pouvoirs. Toutes les guérisseuses ont franchi l’étape de la ménopause avant de devenir de saintes-femmes. Même si elles ont déjà fait des rêves ou commencé à apprendre les rituels, qu’elles ne connaissent la plénitude de leur vocation qu’une fois achevée la maternité, lorsque leur féminité s’estompe.

Comme les hommes, les femmes peuvent être appelées à jouer des rôles divers, qui parfois se recoupent. Le terme de « sainte-femme » est aussi vague qui celui de « guérisseuse ». Le vocabulaire indigène est plus riche et complexe en « concepts » pour désigner l’homme-médecine que tous les clichés. La connaissance du terme original dans son contexte ethnique et linguistique est fondamentale pour mieux appréhender l’approche et le rôle de la sainte-femme dans sa communication avec le monde des esprits.​​​​​​​

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Wapiye’ : travailler avec les esprits

            « En lakota, wapiye’ signifie « soigner » ou « conjurer la maladie ». Les femmes comme les hommes peuvent wapiye’ la maladie. Même un Wasicun Wakan (littéralement « mystérieux homme blanc » ou médecin) peut le faire. Il est important de noter que le « docteur », d’une certaine façon, n’appartient pas au monde religieux du commun des Lakotas. La plupart d’entre eux assistent à une cérémonie « curative » dans leur vie, mais très peu sont capables d’en diriger une.

            Chez les Lakotas, il existe sept rituels principaux que peut pratiquer un homme ou une femme ! kce’ (gens commun) tout au long de sa vie : l’Inipi (séance en loge de sudation), le Tapa Wankayeyapi (lancement de la Balle sacrée), l’Isnati Ca Lowan (rite de puberté des jeunes filles), l’Hanble’ Ceya (jeûne pour la quête de la Vision), l’Hunkapi (apparentage), le Wanagi’Yu hapi (garde de l’Âme), le Wi Wanyang Wacipi (danse du Soleil). (…)

            Le fait de soigner et les rituels de guérison sont l’objet d’une vocation particulière et exceptionnelle. Trois types de rituels y sont utilisés : le Lowanpi (chant), le Yuwipi (ligotage), et moins formel, plus courant, le Wapiye’ pratiqué par des nombreuses saintes-femmes. Celles-ci soignent également par les plantes ; elles choisissent ce dernier rite selon la maladie qu’elles ont à traiter et en raison des difficultés d’organisation d’un Lowanpi ou d’un Yuwipi. Une femme qui utilise le Lowanpi ne pratique probablement pas le Yuwipi et vice versa, car ce sont les aides spirituels qui dictent leur choix. Certaines guérisseuses ont parfois plusieurs esprits comme alliés ; c’est alors le problème ou la maladie du patient qui détermine le choix du rituel et celui des esprits à invoquer.

            Il existe une quatrième méthode qui n’implique aucun rite. Les femmes qui l’utilisent sont des Pejuta Win ou guérisseuses par les plantes ; leur pharmacopée est traditionnelle. Les plantes employées peuvent nécessiter des chants spécifiques appris en rêve et qui les rendent curatives ; sans cela elles n’ont aucune vertu particulière. Certains rêves amènent les femmes à appliquer une ou plusieurs de ces méthodes selon les besoins du malade. Toutes sont Wapi’Yekika et utilisent la thérapeutique indienne. Dans la langue d’aujourd’hui, elles sont aussi gardiennes de la Pipe – c’est-à-dire qu’elles restent fidèles à l’ancienne religion ; en général elles possèdent une pipe et s’en servent non seulement comme objet de prière mais comme symbole de leur appartenance à la foi pré-chrétienne.

            Toutes les Wapi’Yekaki (praticiennes de la médecine indienne) utilisent une pharmacopée. Dans le contexte indien, ce peut être des plantes prises par voie orale, mais aussi l’effleurement d’un esprit ou d’une plume, un chant sacré ou une simple poignée de main. Le choix des méthodes dépend de la cause supposée de la maladie. Chez les Occidentaux, les pathologies ont des causes rationnelles, scientifiquement prouvées. Parmi les agents pathogènes, citons : les virus, les bactéries, la vieillesse, le cancer, certaines déficiences héréditaires, et les accidents. On peut aussi parler du stress ou de la dépression comme source ou cause de maladie, certains troubles étant psychosomatiques ou d’origine psychique.

            De nombreux Occidentaux, dans leur dévotion à la science, refusent l’idée que l’âme, tout ou partie, si elle est atteinte, peut engendrer la maladie. C’est ce que penses les Lakotas, et ce qui constitue l’essence même d’une grande part de leur croyance. La santé et le bien-être de l’âme, même après la mort, est un souci constant et motive grandement la poursuite des rites chez les Indiens des Plaines.

Waplye’Win : la femme intercesseur

Une Wapiye’Win (intercesseur des fantômes ou des esprits), sainte-femme, possède une vocation particulière. Elle sait comment avoir accès au sacré et, grâce à des aides spirituels ou par un voyage au royaume des esprits, elle reçoit des informations importantes sur le problème qu’elle traite et la façon d’y remédier. (…)

Pejuta Win : guérisseuses par les plantes

Il y a quelques confusions de nos jours – et peut-être en a-t-il toujours été ainsi – entre le rôle de la Wapiye’Win (Win’ya signifie « soigner à la manière indienne ») et celui de femme-médecine, Pejuta Win, où le rituel implique le contact avec le sacré mais aussi l’emploi de remèdes traditionnels ; d’où ce terme de Pejuta Win  (« qui guérit par les plantes » ou littéralement : « qui utilise des herbes »). Certaines femmes usant des deux méthodes sont dites Wapi’Yekika. Wapi’yechi signifie : « redonner la santé, permettre de retrouver équilibre et harmonie par la médecine indienne ». (…)

Les Saintes-femmes modernes

(…) Pour les peuples tribaux de ce pays, l’équilibre entre deux mondes peut être très précaire, tant sur le plan physique que sur le plan spirituel. De nos jours, la plupart des hommes et des femmes-médecine ont pour rôle d’aider les gens qui souffrent de la colonisation. Ils soignent la dépression, le manque d’identité positive, les comportements suicidaires, les problèmes de drogue, l’alcoolisme, les crises familiales, la violence envers les femmes, le stress, toutes les conséquences du colonialisme. Ils s’occupent aussi d’affections plus classiques comme le cancer, les médecins blancs traitent les cas les plus aigus, ou bien on laisse la maladie suivre son cours.

La culture populaire américaine emprunte volontiers aux Indiens. Bien que des rituels comme le battement de tambour ou le bain de vapeur permettent peut-être de renouer avec le monde de la nature, ils n’en sont pas moins détachés de façon imparfaite d’un rituel religieux global qui accompagne les Indiens des Plaines tout au long de leur vie dans ce qu’elle a de difficile, depuis leur naissance jusqu’à leur mort et au-delà.

Pour comprendre la signification de ces rites et leur appartenance à leurs religions d’origine, il faut une connaissance approfondie de leur véritable contexte culturel : l’histoire de la Création et ses mythes, les anciens dieux, et les personnages fourbes qu’on utilise pour éduquer les jeunes enfants. Il nous faut comprendre, et si possible faire découvrir en quelques pages, ce qu’un Indien acquiert pendant toute une vie. Ses idées sur la Création, l’origine de son univers ; sur la vie et la mort, ses rêves et sa réalité quotidienne.

Qui s’intéresse à la spiritualité ne pourrait comprendre le judaïsme, ses croyances et ses rituels, sans avoir lu l’Ancien Testament. Il faut connaître la source des métaphores dans un rite, pour comprendre la place et l’usage de ce dernier dans la religion à laquelle il appartient. Pour les Indiens c’est dans leurs propres récits tribaux sur la Création que se trouve cette origine. »  Tilda Long Soldier, Lakota Oglala

Source: Walking in the Sacred Manner, Healers, Dreamers, and the Pipe Carriers – Medicine Women of the Plains Indians – En Marchant d’une manière Sacrée – Femmes-médecine des indiens des Plaines – Guérisseuses, visionnaires et Gardiennes de la Pipe - avec Mark St Pierre


Tambours Lakota Oglala Roue de Médecine  clic photo >>

Sacs à tambour Women of the World Fairtrade   
Modèles Bandouilière et Sac à dos, pour Tambours Ø de 30 cm à 50 cm  
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Diane Tells His Name, Lakota Oglala
Diane Tells His Name rend hommage à ces remarquables femmes autochtones, gardiennes des traditions, porteuses d'histoires, de sagesse et de connaissance. Elles sont représentées ici dans leur âge cyclique, la Jeune Femme, la Mère, la Grand-mère, l'Aînée. Cette "Médecine" de la Vie que porte chaque Femme en Elle, et transmet de génération en génération, depuis la nuit des Temps ...depuis la naissance de La Mère Originelle.
Poupées spirituelles Lakota Femmes Médecine
Lakota No Face Medicine Women Spirit Dolls
Diane ne cherche pas la perfection dans la fabrication de ces poupées, car "la seule perfection est la Création", dit-elle. Elle porte une attention toute particulière aux détails et s'assure d'utiliser des matériaux authentiques. Les vêtements et parures sont des reproductions authentiques de robes cérémonielles provenant de différentes nations d'Amérique du Nord. 

Colliers Kewa de perles heishi en pierres semi-précieuses taillées à la main
 artisans-bijoutiers de Santo Domingo Pueblo, New-Mexico 
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Hochets traditionnels des nations amérindiennes   clic photo >>

Colliers-médaillons médecine Lakota Oglala
Alan Monroe &  Shannon Fast Horse, Lakota, South Dakota  clic photo >>

Colliers Roue de Médecine Pipestone Lakota Oglala
pierre à pipe de catlinite rouge pipestone du Minnesota   clic photo >>

Sacs à Pipe Pipestone Lakota ​​​​​​​cante oju'ha 
Pochettes à tabac Pipestone ​​​​​​​Lakota 
Roues de médecine en pierre à pipe pipestone 
Pochettes médecine pipestone wo'tawe​​​​​
Pochettes médecine avec Sauge Lakota  ​​​​​
Pochettes médecine avec Sauge Lakota  ​​​​​ 
Eventail cérémoniel Lakota  wi'yaka i'calu 
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Ballot-sac médecine des Plaines 
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Lakota Sundance Buffalo Skull by Sonja Holy Eagle, Lakota Oglala


Ces ouvrages sont disponibles dans notre section librairie
° Chamanisme, Psycho-chamanisme
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Depuis des temps immémoriaux, « marcher d'une manière sacrée » est, pour beaucoup d'Indiens d'Amérique du Nord, une évidence, un « acte » naturel car spirituel et salutaire. Si bien des livres parlent des hommes-médecine, du chamanisme au masculin, bien peu évoquent réellement, comme celui-ci, l'existence des femmes-médecine, leur fonction et leur importance au sein des tribus, hier comme aujourd'hui. Après les guerres indiennes ce sont bien souvent les ces femmes qui ont joué un rôle prépondérant dans les réserves, surtout depuis que les hommes venaient de perdre leurs statuts sociaux et spirituels liés à la chasse et à la guerre : ils ne sont plus forcément ceux qui protègent et nourrissent les « foyers tribaux ».
Les récits et interviews rassemblés ici sont autant de témoignages uniques, anciens comme récents, sur les femmes-médecine des Plaines principalement lakotas, Cheyennes et Crows. L'ensemble démontre combien ce sont elles qui, aujourd'hui, sont garantes pour beaucoup du maintien des traditions dans les réserves. Loin des dérives du New Age, ces paroles de femmes-médecine et de familles de guérisseuses s'avèrent être une contribution majeure à l'histoire et à l'héritage spirituel des Indiens des Plaines.


Oiseau Bleu, une femme dakota, s’est mariée précipitamment à un homme immature. Sur le chemin qui mène sa tribu au prochain lieu d’établissement du campement, elle donne naissance à sa fille, Nénuphar. Grandissant sous les tipis de leur famille élargie, participant à la vie familiale domestique et rituelle, Nénuphar et Oiseau Bleu nous font vivre leur quotidien de femmes sioux du XIXe siècle. Rythmé par les valeurs et croyances dakotas, c’est tout un pan culturel et social que nous fait partager Nénuphar, en une immersion dans un monde où l’homme blanc n’était encore qu’une curiosité lointaine. À travers ce récit rare, qui se veut un antidote aux stéréotypes et aux préjugés, l’anthropologue et linguiste sioux Ella Cara Deloria (1889-1971) propose une alternative brillante et émouvante aux textes scientifiques souvent arides et ethnocentrés qui témoignent des modes de vie amérindiens.
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Née en 1889 dans une réserve dakota (un des trois groupes dialectaux sioux) dans une famille aux ascendances anglaises, allemandes et françaises, Ella Cara Deloria ou Anpetu Washte-win (Belle comme le jour) a survécu au massacre de Wounded Knee survenu en 1890.
Elle a grandi dans la réserve indienne de Standing Rock au Wakpala et commencé à étudier avec son père avant de rejoindre le Oberlin College dans l’Ohio puis la Columbia University à New York. Alors qu’elle se destinait à être éducatrice et institutrice, elle a rencontré le Pr. Franz Boas, considéré comme le fondateur de l’anthropologie américaine moderne avec ses élèves Ruth Benedict et Margaret Mead. Pour Boas, elle a traduit des documents et réalisé des enquêtes de terrain  pendant 15 ans avant de réaliser ses propres travaux de recherche, devenant la première ethno-linguiste de terrain à avoir étudié de l’intérieur sa propre communauté.


Âgé de cinquante ans, Wayne a vécu plusieurs morts et plusieurs renaissances. Arraché à sa mère au berceau pour être placé dans une « école résidentielle » dans la province du Saskatchewan, au Canada, il a subi comme des milliers d’enfants autochtones un processus d’assimilation forcée qui l’a conduit sur le chemin de l’auto-destruction. Si la natation lui permet un temps de s’intégrer dans une culture qui n’est pas la sienne, ses bienfaits ne s’avèrent pas durables face au traumatisme qu’il a subi. Sa vie bascule lorsqu’il rencontre Tony, un homme-médecine qui va lui transmettre l’héritage spirituel et culturel de sa tribu d’origine, les Fishing Lake First Nation. Commence alors son initiation à la « voie rouge », dont il nous transmet les précieux enseignements dans cet ouvrage.

The World We Used to Live In
Remembering the Powers of the Medicine Men

by Vine Deloria Jr., prefaced by Philip J. Deloria
 
In his final work, the great and beloved Native American scholar Vine Deloria Jr. takes us into the realm of the spiritual and reveals through eyewitness accounts the immense power of medicine men. The World We Used To Live In, a fascinating collection of anecdotes from tribes across the country, explores everything from healing miracles and scared rituals to Navajos who could move the sun. In this compelling work, which draws upon a lifetime of scholarship, Deloria shows us how ancient powers fit into our modern understanding of science and the cosmos, and how future generations may draw strength from the old ways.

Du désert des Mojaves aux régions des Grands Lacs, jusqu’aux étendues arctiques de l’île de Baffin, les rituels et les traditions des Amérindiens n’ont rien perdu de la fascination mystérieuse qu’ils exercent, entre mythe et réalité.
Dans ce volume, les traditions et la vie quotidienne de 8 tribus (Crows, Blackfoot, Menomiee, Iroquois, Apaches, Mojaves, Nootka, Inuits) renaissent à travers les témoignages de quelques-uns des anthropologues ayant vécu à cheval entre le XIXe et le XXe siècle, y compris Franz Boas, un des pères fondateurs de l’anthropologie moderne.
Sans aucun jugement, commentaires ni autre interpolation critique, de tels témoignages découlent exclusivement de ce que ces chercheurs ont vu et entendu au cours de leurs fréquentations plus ou moins longues des communautés autochtones, et représentent donc, encore aujourd’hui, un document direct d’une valeur exceptionnelle.
Guérisseurs, guerriers, chasseurs et chefs de clan sont les protagonistes, avec les femmes, les enfants et les vieillards de leurs tribus, de rituels ancestraux et de cérémonies communautaires, de guerres contre d’autres peuples et de querelles familiales, d’événements exceptionnels et de tranches de vie quotidienne, d’histoires d’amour poignantes et d’impressionnants récits sur leur lutte constante pour la survie. Des histoires qui célèbrent la diversité et la complexité des cultures autochtones de l’Amérique du Nord, illustrées par une riche iconographie de précieuses photographies d’époque, de tableaux et de dessins : parmi lesquels les célèbres portraits photographiques d’Edward Curtis (auteur de plus de 40.000 clichés auprès de 80 différentes tribus) et les oeuvres de C. M. Russell, l’« artiste cowboy » qui a peint environ 2000 tableaux représentant les Indiens et les paysages de l’Ouest américain.


Un ouvrage qui met en avant le pouvoir de la musique dans nos vies, ainsi que ses incroyables bienfaits thérapeutiques !
Ce livre est le résultat de plus de quinze années d'expérience sur l'influence de l'univers sonore sur l'humain, tant dans le milieu médical et thérapeutique (enfants autistiques, toxicomanes coupés du social, personnages âgées...) que dans la vie quotidienne (bien-être, relaxation...). À travers des histoires vraies chargées d'images, d'émotions fortes et d'humour, l'auteur nous plonge au coeur des extraordinaires bienfaits de la musicothérapie. Cet ouvrage propose une réflexion originale sur notre rapport au sonore, nos systèmes de perception, nos motivations et le pouvoir des sons, pour mieux comprendre tous les rapports infra-verbaux qui s'établissent entre les êtres. Il nous décrit également l'accès à la pratique musicale des personnes handicapées par divers instruments et techniques spécialement étudiées pour elles, donnant ainsi à la musique son rôle de réinsertion dans le social. Cet ouvrage ne s'adresse pas seulement aux spécialistes, il est aussi un message d'espoir pour tous ceux qui sont persuadés que l'échange ne s'arrête pas aux formes du langage, mais que les sons ont un pouvoir universel qui nous rassemble au-delà de nos incompréhensions.


Au plaisir de vous accueillir à Lausanne et sur notre site! 
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Sandrine  Catherine 

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